jeudi 18 janvier 2007

The Rocky Horror Picture Show


Brad et Janett (Susan Sarandon) sont deux amoureux bien niaiseux. Pour fêter leurs fiançailles, ils décident d’aller chez leur professeur de lycée préféré. Seulement en route, un pneu crève. Les tourtereaux se retrouvent abandonnés sous la pluie, avec pour seul refuge un manoir lugubre.
Dans ce manoir, la fête bat son plein : le propriétaire des lieux, le professeur Franck N’Furter (Tim Curry), travesti de son état, va présenter à ses invités, tous plus étranges les uns que les autres, sa dernière création : un homme parfait, l’amant idéal…

Un film de Jim Sharman, d’après une comédie musicale de Richard O’Brian (Rif Raf dans le film).


Véritable OVNI du cinéma des années 70, ce film est devenu culte notamment grâce à ces séances qui se déroulent tous les week-end dans de nombreux pays où tous les fans se réunissent habillés comme les protagonistes du film pour revivre à chaque fois « l’émotion ». Car malgré un scénario tout droit tiré des séries Z (travestis, créature frankensteinesque, extra-terrestres…), le délire porté par une musique d’O’Brian, très rock , a sauvé ce film de la catégorie des nanards.
Depuis, ce film est devenu LE document du bizarre: récupéré par les gays, les gothiques, les rôlistes, les geeks, les cinéphiles... aimer le Rocky Horror, c'est se démarquer, être différent. Pour moi, c'est avant tout du 10e degré et un pur moment de Rock 'n Roll. On y retrouve tout: sexe, drogue, décadence... Comme le dit Franck N'Furter: "Don't dream it, Be it". Finalement une philosophie bien oubliée 30 ans après !
N’hésitez pas à aller tous les vendredi et samedi soir au cinéma Studio Galande, rue Galande (Paris, pas loin de Notre Dame), et vous mélanger avec tous ces personnages étranges. La séance est toujours animée par des associations de fans.

A noter enfin qu’un remake est prévu avec Marilyn Manson dans le rôle de Franck N’Furter.

dimanche 7 janvier 2007

2007 : la fin du Monde, mes amis !!!

Voyons un peu ce que nous subirons pour cette nouvelle année dans les salles obscures.
Dans un premier temps, notons cette grande vague de revival :

Stallone, Sly pour les intimes, a bien besoin d’argent. Ainsi ressort-il de son placard ces personnages qui ont fait de lui sa renommé.

Rocky : Adrianne a cassé sa pipe, son fils ne lui donne jamais de nouvelles, Rocky est désemparé. Un nouveau champion fait la Une mais ses promoteurs n’arrivent pas à trouver d’adversaires à sa taille. La légende Rocky refait surface.
Que dire, sinon que ça sent le réchauffé ?

Rambo IV: John Rambo est engagé par une ONG pour les protéger des pirates Birmans durant une mission humanitaire destinée à aider le peuple Karen. Alors que certains des bénévoles sont faits prisonniers, Rambo met sur pied une opération de sauvetage avec l'aide de mercenaires... (source : Allociné)
Bon sang ! 6 ans après l’attentat des Twin Towers, Rambo se réveille ! Remarquez, le synopsis n’a rien à voir avec une propagande anti-terroriste afin de remonter le moral des américains moyens. Mais alors quel est l’intérêt de ce film ?

Dans le genre on tire sur la corde :

Die Hard 4 : Une attaque sur les infrastructures informatique des Etats-Unis va engendrer un début de chaos dans le pays tout entier. Le mystérieux pirate a prévu le moindre détail de son plan numérique, mais n'imaginait pas qu'un grain de sable "analogique" pourrait dérégler la machine : John McClane.(source : Allociné)

Hannibal Lecter, aux origines du Mal : heureusement Hopkins reste dans ce nouvel opus qui traite de l’enfance du Cannibal.

Highlander 5, The Source : avec Adrian Paul (ben oui, dans le 4 notre Chrichri national perd la tête), revendra sur les origines des Immortels…

The Power of the Dark Crystal : une suite (utiles ?) au magnifique film “d’animation” (avec des marionnettes) datant de 1982.

Après les fonds de tiroirs, les suites:

Taxi 4 : pouah ! encore un film sur des beaufs, fait pas des beaufs, pour des beaufs ! Grosses bagnoles tunées, pauvres gars machos qui insultent gratuitement tout ce qui est équipé d’un cerveau et/ou de gros seins, que de l’intelligence en barre !

Les Vacances de Mister Bean : j’adorai le personnage de mini-série, mais le long métrage ne s’adaptait pas très bien à ses sketchs. Après toutes ces années (et ces films), Rowan Atkinson entraîne son personnage en France pour de nouveaux délires. Soit du très bon, soit du très mauvais…

Spider-Man 3 : Sam Raimi toujours aux commandes, pour un film qui s’annonce très sombre. J’aime assez les 2 premiers opus, même s’ils accentuent trop l’aspect super-héros : « de grands pouvoirs incombent de grandes responsabilités », un truc du genre, vous me corrigerez… Bref, ça manque de fun, et ce n’est pas ce dernier qui va nous en donner ! Mais à voir.


Et dans la foulée (nous en reparlerons): Pirates des Caraïbes 3, Shrek 3, les 4 Fantastiques contre le Surfer d’Argent, La Colline a des Yeux 2, Ocean’s Thirteen (est-ce bien utile ?), Harry Potter et l’Ordre du Phoenix, le Cœur des Hommes 2, , Hostel 2…

Dont certains nanards : Alien Vs. Predator 2, Resident Evil 3, Gomez et Tavarez, Rush Hour 3

Bonne Année 2007 à tous, et bons films !

samedi 6 janvier 2007

And the winner is...

Bonjour à tous !

En guise de premier message, tentont de dégager ce qu'il y a eu de bon en 2006:



Lord Of War:

Yuri (Nicolas Cage) est l'un des vendeurs d'armes les plus riches du monde. En suivant son parcours, on découvre de nombreux travers (mais pas tous) de la politique internationale. Ainsi comment des millions d'armes ont disparus à l'Est après la chute du communisme, comment sont armées les tribus en Afrique, etc.

Un film magnifiquement réalisé, avec par exemple un scène d'introduction où l'on suit une balle depuis sa confection jusqu'à ce qu'elle aille se ficher dans la tête d'un soldat africain d'à peine 15 ans, avec des dialogues percutants. On voit bien que les scénaristes se sont très bien informés avant d'écrire le film, puisque pour une fiction on se situe toujours à la limite du documentaire. Un film que je rapprocherai avec Le Cauchemard de Darwin, un documentaire sur la Tanzanie pas très bien réalisé mais qui propose quand même une certaine réflexion sur l'influence néfaste des Occidentaux dans les conflits africains.






Tideland:

Enfin le retour d'un Gilliam audacieux.

A la mort de sa mère, Jeliza-Rose ( Jodelle Ferland, la gamine de Silent Hill) s'installe avec son père dans une vieille maison abandonnée qui aurai appartenue à sa grand-mère. Très vite la gamine est abandonnée à elle-même et va faire la connaissance de ses étranges voisins.

Une histoire basée sur l'imaginaire des enfants qui n'est pas toujours aussi rose où Gilliam s'amuse avec les limites du politiquement correct et des bonnes moeurs. Un film dérangeant...






Little Miss Sunshine:

L'histoire d'une famille, les Hoover, dont la petite dernière doit participer à un concours de beauté. Un véritable road movie en famille, où chaque membre a sa personnalité: le grand-père passionné par les femmes et le porno, le père qui prône la réussite tout en étant un éternel perdant, l'oncle intello gay suicidaire, le fils fan de Nietzsche qui refuse de parler tant qu'il n'aura pas quitté sa famille, et la mère noyée parmi tous ces individus à problème.

Une fable humaine où on apprend à s'accepter avec ses faiblesses. Et surtout un final hilarant !!!







Le Labyrinthe de Pan:

Une magnifique fable de Guillermo Del Toro: pendant la révolution espagnole, une petite fille et sa mère, enceinte, est placée sous la garde de son beau-père (Sergi Lopez), un colonel tyranique. Dans ce monde de brut, la petite rencontre un Faune qui lui promet de s'enfuir dans un univers féérique si elle réussit 3 épreuves.

Un film dont l'histoire est enfantine mais le visuel, gore et violent, est réservé aux adultes. Seul Del Toro peut nous offrir un tel spectacle. Un film dur, mais magnifique !












The fountain:

A travers différentes époques, le combat d'un homme (Hugh Jackman) pour sauver sa femme.

Je n'en dis pas plus sur l'histoire, les différents résumés que vous pourrez lire ne correspondent pas du tout au film et je ne voudrai pas me planter comme eux. C'est une histoire simple, un questionnement sur la mort et son acceptation, dans un film magnifiquement réalisé, avec un très beau visuel, très poétique. Les acteurs sont justes et émouvant. Un grand moment de quiétude sur un sujet tragique mais qui nous touche tous un jour ou l'autre.

Voilà ma sélection pour 2006, à vous de choisir lequel mérite de rester dans les Annales...