vendredi 30 mars 2007

Le Come Back

Music and Lyrics

Alex Fletcher (Hugh Grant) fut connu dans les années 80 pour avoir chanté dans le groupe Pop ! 20 ans après c’est un has been qui chante dans les foires agricoles. Mais il tient sa dernière chance : écrire un duo pour une pop star très en vogue (type Brittney Spears ou Shakira). Alors qu’il est à court d’inspiration, il rencontre Sophie Fisher (Drew Barrymore), la jeune fille qui arrose les plantes de son appartement, et qui semble être une poétesse née.


Un film de Marc Lawrence, avec Hugh Grant, Drew Barrymore


Bon, OK ! C’est une petite comédie sentimentale. Et alors ? Si c’est bien fait ? Car on se laisse facilement emporter par la légèreté de cette histoire d’amour entre la star et sa nouvelle muse. On a toute les ficelles : il veut qu’elle écrive, elle ne s’en sent pas capable. Ils écrivent finalement ensemble, mais ils tombent amoureux. Ils se disputent, alors il va tenter de la reconquérir. Rien de nouveau dans cette histoire.
Si Hugh Grant se cantonne dans ce type rôle (4 mariage, un enterrement ; Coup de Foudre à Notting Hill…), ici il accepte son âge. Du coup on découvre l’acteur vieilli puisque moins maquillé. Drew Barrymore est fraîche et très simple dans un rôle de fille un peu gauche qui aurai pu être sur joué. La jeune pop star, Cora Corman, est interprétée par Haley Bennett, une toute jeune actrice (vue dans le Collège) au physique de blonde un peu fade qui colle parfaitement au personnage.
Enfin, une mention spéciale pour l’introduction où l’on voit un clip de Pop !, Goes My Heart. Tous les clichés du genre sont là : les costumes, les coupes de cheveux, la chorégraphie (avec le terrible déhanché qu’il m’ont volé !), le petit scénario du chanteur amoureux qui se fait plaquer, les prises de vue stroboscopiques… On pense au clip de Take on Me d’A-Ha.
Quand on a connu cette époque, on ne peut qu’être touché par la nostalgie !


Back to the 80’s !


Après une vague intello dans les années 70, le cinéma populaire des années 80 avait pour seul et unique objectif : divertir le public. Les artistes nous ont alors pondu des scénarios abracadabrantesques, et des acteurs médiocres ont connu leur heure de gloire. Aujourd’hui, on range tous ces films dans une catégorie : les nanards.
Mais d’autres films vont rester dans la légende. Alors non, les Ewoks ce N’est PAS un incontournable des années 80. Pour ma part, ça serait :

- SOS Fantômes:
A New-York, 4 scientifiques farfelus vont lutter contre une invasion de fantômes.
Un film qui a rythmé mon enfance : de l’action, de l’humour, des effets spéciaux (qui ont pris quelques rides mais ça leur donne du charme), des personnages complètement déjantés, notamment Peter interprété par ce clown triste de Bill Murray. On peut encore entendre en boite la musique de Ray Parker Jr : Who you gonna call ? GHOSTBUSTER !!!


A Noter: En 2001, une suite était prévue, Dan Aykroyd (l'un des trois chasseurs et créateur de la saga) était plutôt satisfait du script. Seulement Bill Murray n'était pas trop chaud. Cette année, l'info tombe: il y aura bien un SOS Fantômes 3: Hellbent. Synopsis: Alors que le Dr Peter Venkman (B. Murray) quitte le groupe, une horde de démons surgit d'une porte de l'Enfer. Les Ghostbusters engagent de juenes recrues et s'engouffrent dans cet Enfer qui n'est qu'une version apocalyptique de Manhattan et où le Paradis se trouve sur le Pont Georges Washington... (Source: Allocine.fr)
Il serait probable que l'ensemble du film soit en images de synthèses...


Gremlins:
A Noël, un inventeur achète chez un vieil antiquaire chinois Gizmo, un petit mogwaï. Seulement pour entretenir une tel animal, il faut respecter 3 règles : ne pas l’exposer à la lumière, ne pas le mouiller, et surtout, SURTOUT, ne pas lui donner à manger après minuit. Bien sûr elles vont toutes être transgressées pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Un film également délirant, avec une suite encore plus dingue !





Indiana Jones:
Entamées avec Les Aventuriers de l’Arche Perdue, la trilogie (future quadrilogie) de l’explorateur aventurier a érigé une véritable statue au milieu de la place des films d’aventure. De l’action, de l’humour, un héro charismatique qui aurai dû être incarné par Tom Selleck, alias Magnum à la télé, mais qui était lié à la série par contrat. Finalement Harrison Ford a su parfaitement donner vie au personnage né de l’imagination de Lucas et Spielberg.

En attendant le quatrième...


E.T. l'extra-terrestre:

Pas la peine de revenir sur ce petit extra-terrestre rigolo et émouvant à la fois. Spielberg utilise les ficelles de l’amitié malgré les différences dans une histoire qui a fait fondre toute une génération de spectateurs. Aujourd’hui le film a quand même bien vieilli, mais il reste LE film des années 80 destiné à un jeune public.







Retour Vers le Futur:
Le Docteur Emmett Brown (Christopher Lloyd) a créé une machine à remonter le temps. Il la présente à son jeune ami Marty McFly (Michaël J. Fox) qui sera contraint de l’utiliser pour fuir des terroristes. Le jeune homme se retrouve en 1955 où il va bouleverser le passé de toute sa famille.
Encore beaucoup d’humour mêlée à de l’action et des effets spéciaux, ce qui sera très à la mode dans les films grands publics des années 80 (mais qui aura tendance à lasser ensuite). Ici le thème du voyage dans le temps est excellemment exploité par Zemeckis.


Et donc trois grand réalisateurs : Ivan Reitman, Robert Zemeckis, Steven Spielberg. Depuis, soit ils se sont fait oublier, soit ils ont fait de la daube (je pense surtout au troisième).
Pour finir une mention spéciale pour un grand compositeur de bandes originales :
John Williams : Les Dents de la Mer, La Guerre des Etoiles, Superman, E.T., Indiana Jones, et plus récemment Harry Potter…

mercredi 28 mars 2007

La Cité Interdite

La malédiction du chrysanthème

Chine, Xème siècle, Dynastie Tang. De retour à la Cité interdite après une longue absence, l'Empereur découvre qu'un complot se trame au coeur même de son palais. Les dangereuses alliances et les manipulations des conspirateurs n'ont qu'un seul but : prendre le pouvoir du plus grand Empire au monde. La trahison viendra de l'intérieur : une rébellion menée par la reine elle-même. (Source : allocine.fr)

Un film de Zhang Yimou, avec Gong Li, Chow Youn-Fat, Jay Chou
J’ai vraiment apprécié la Cité Interdite, plus que Le Secret des Poignards Volant. Pourtant, c’est loin d’être le meilleur film de Zhang Yimou.

Le réalisateur : né en 1950, Zhang Yimou est devenu mondialement célèbre avec Adieu ma Concubine, un film sur l’opéra chinois, où il met en scène sa merveilleuse femme Gong Li. Il enchaîne ensuite avec Vivre.
Plutôt tourné vers les drames, ce n’est qu’en 2003 qu’il se lance dans le wu xian pian, le film d’action traditionnel chinois, avec Hero, puis le Secret des Poignards Volants.


Troisième film du genre du réalisateur, la Cité Interdite est loin de répondre à toutes les attentes. Dans tous ses films, Zhang Yimou met en avant une couleur : rouge pour Hero, vert pour le Secret… Ici c’est donc l’or qui prime, ce qui est moins évident à mettre en scène. Pour trancher, on peut voir par exemple des dégradés de couleurs fluo, en vert ou en mauve, et finalement le décor peut parfois faire penser à un resto chinois bien kitsch. On a tout de même droit à un final argent contre or qui a le mérite de se terminer en boucherie.

Ensuite les chorégraphies sont loin d’être aussi époustouflantes que dans ses précédents opus. Le combat d’ouverture entre l’Empereur et son fils n’en est pas moins magnifique, mais on reste sur sa faim. Car avant tout, c’est le drame qui prime, malgré une histoire dont les rebondissements se devinent aisément.

A sa décharge, l’histoire est vraiment prenante, on est soufflé par cette course au pouvoir avec tous ses éléments qui en font un drame digne de Racine ou Corneille : trahison, secrets, inceste, empoisonnement…
Et une mention pour les costumes qui sont des répliques exactes d’originaux. Imaginez le poids sur les épaules des acteurs (et le nombre de lingots fondus pour les faire !)



Que dire pour conclure ? J’ai adoré ce film dont l’histoire est moins guimauve que dans les précédents wu xian pian de Zhang Yimou, malgré un visuel vraiment décevant.

lundi 19 mars 2007

La Vie des Autres

Allemagne de l’Est, 1984. Un membre du gouvernement, amant d’une actrice, veut compromettre le mari de celle-ci, un écrivain en apparence non engagé. Il décide de mettre le couple sur écoute. Un employé modèle de la Stasi va se charger de cette mission et va s’attacher à ces individus au risque de compromettre son travail.

Un film allemand de Florian Henckel Von Donnersmarck
Avec Thomas Thieme, Martina Gedeck, Ulrich Mühe



Un film poignant qui nous montre une facette des horreurs du communisme encore très présent dans les mémoires en Europe de l’Est. On a du mal à s’imaginer cela si proche de nous, tant géographiquement qu’historiquement puisque nous étions déjà nés pour la plupart.


On a vraiment le sentiment de suivre une fin de Seconde guerre mondiale qui s’éternise.
L’acteur principal ressemble à s’y méprendre à Kevin Spacey et il est tout aussi bon acteur. La réalisation est sobre et sert utilement une histoire à la grande sensibilité. Il n'y a pas de violence, la torture est avant tout psychologique (cf l'interrogatoire au début où le prévenu reste assis 40 heures sans dormir), et le film se base surtout sur des sentiments: l'amour dans le couple, la résistance face à l'oppression et la censure, le sens du devoir mis en danger par l'affection que porte l'officier aux personnes qu'il met sur écoute et également pour l'artiste face à la censure...
Sans rien dévoiler, la fin m'a bouleversé, ce qui est assez rare au cinéma. La simplicité de ce film par rapport à l'histoire qu'il porte (on peut même dire l'Histoire) y fait pour beaucoup.

A voir de toute urgence si vous le trouvez encore en salle !!!

samedi 3 mars 2007

Pars vite et reviens tard

A Paris : une personne anonyme envoi des messages prédisant un grand malheur qui s’abattra sur la capitale. Des corps sont retrouvés, vraisemblablement porteurs de la peste. Le Commissaire Adamsberg (José Garcia) mène l’enquête…


Un bon petit polar à la française réalisé par Regis Wargnier, avec José Garcia, Lucas Belvaux, Marie Gillain, Michel Serrault.
Très bien réalisé, avec des belles vues de Paris, mais parfois mal joué, surtout au début du film. On se laisse quand même porter par cette enquête digne d’un des meilleurs épisodes de Navarro.
Je n’ai pas lu le livre de Fred Vargas dont est tiré le film. Il parait que pour l’adaptation il n’a pas été fait que des choix judicieux. On peut deviner trop facilement qui est le « Semeur », celui ou celle qui dissémine la maladie, mais il reste quelques rebondissements intéressants.
Un bon film français, un travail soigné et de qualité, mais sans plus…